Une dynamique encourageante pour le partenariat conclu entre la Fondation Partage et Vie et l’Atigip
En 2024, le ministère de la Justice, représenté par l’Atigip, a conclu une convention pluriannuelle d’objectifs avec la Fondation Partage et Vie afin de renforcer le déploiement du travail d’intérêt général au sein de plusieurs Ehpad de ce réseau d’établissements médico- sociaux et sanitaires.
Partage et Vie – acteur non lucratif majeur pour l’accueil et l’hébergement des personnes âgées dépendantes ou en situation de handicap – gère 127 établissements médico-sociaux et sanitaires. La Fondation accompagne également les personnes à domicile via des plateformes de téléassistance de proximité, des services d’aide à la personne, de soins infirmiers ou d’hospitalisation à domicile.
L’Atigip et la Fondation Partage et Vie ont décidé de mener des actions communes pour favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des PPSMJ, à travers le relais du TIG. Ce partenariat s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les solidarités intergénérationnelles et de développer l’acquisition de compétences transférables pour les besoins de métiers en tension.
Une première année de mise en œuvre : des résultats concrets
Depuis la signature de la convention, 24 établissements de la Fondation Partage et Vie se sont déjà engagés dans le dispositif et ont accueilli des personnes effectuant des peines de travail d’intérêt général. À ce jour, une quarantaine de postes ont été ouverts, témoignant de la mobilisation croissante du réseau et de l’intérêt partagé pour cette démarche.
Les missions confiées aux personnes placées sous main de justice dans le cadre du travail d’intérêt général sont multiples et adaptées aux besoins des établissements. Elles couvrent un large éventail de tâches : entretien des locaux, manutention, appui logistique, entretien des espaces verts, tâches liées à l’entretien des bâtiments et des actions d’aide à l’animation auprès des résidents.
Cette contribution vient renforcer l’action des équipes et participe pleinement à l’amélioration du cadre de vie des résidents. Le contact régulier avec les personnes âgées dépendantes offre aux personnes placés sous main de justice l’opportunité de mobiliser et de valoriser leurs qualités personnelles et comportementales, telles que l’écoute, la patience ou le sens du service. Cette expérience immersive favorise leur inclusion dans les dispositifs de droit commun et peut, dans certains cas, susciter une vocation ou un intérêt renouvelé pour les métiers du grand âge grâce à une représentation plus juste et concrète du secteur, propice à une projection professionnelle durable.