Homme peignant un mur

Inauguration de l’atelier DAO à Marseille - Baumettes

Paru le 16 juin 2021

Le 16 juin, le directeur de l'ATIGIP, Albin Heuman, et son adjoint Gabriel Barès ont inauguré le nouvel atelier DAO (dessin assisté par ordinateur) au centre pénitentiaire de Marseille - Baumettes, en présence du directeur interrégional adjoint, Guillaume Piney, du chef d'établissement, Yves Feuillerat, de son adjointe Sabine Moutot.

 Un nouvel atelier de l'ATIGIP

Cet atelier, géré par l'ATIGIP sous la responsabilité de Nicolas Leor, emploie 10 femmes détenues pour produire des plans de sécurité incendie, plans d'évacuation, relevés topographiques... Cette activité présente le double avantage d'être formatrice et prometteuse pour trouver un emploi en sortie de détention, pour mieux prévenir la récidive. 

L'activité DAO n'est pas nouvelle au sein de l'ATIGIP : ce savoir-faire existe depuis plus de 20 ans à l'atelier pénitentiaire de Nantes, sous la direction du responsable d'atelier Xavier Girardot, qui a mené un important travail pour dupliquer cette activité sur Marseille.

C'est ainsi le 49ème atelier de l'ATIGIP à ouvrir, rejoignant sur Marseille l'activité de confection textile qui emploie femmes et hommes détenus et continue de produire de nombreux masques de protection. Les 10 opératrices ont déjà été recrutées et formées, les premiers clients ont été livrés et le carnet de commande est bien rempli, présageant un très bon début d'activité.

 

Un travail de confiance entre l'ATIGIP et l'administration pénitentiaire

Ce projet, initié en début d'année, a pu se concrétiser rapidement grâce à l'engagement de la direction interrégionale des services pénitentiaires et de son directeur Thierry Alvès, et de l'établissement, aussi bien la direction que le personnel en charge des activités de travail en détention.

Cette ouverture d'atelier s'inscrit dans la mission de l'ATIGIP de déployer et de diversifier le travail en prison (aujourd'hui, seulement 29% des personnes détenues ont accès à un travail en détention et la part de travail en production est trop faible). Le projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire, adopté en 1ère lecture à l'Assemblée Nationale, prévoit la création d'un contrat d'emploi pénitentiaire, qui remplacera l'actuel acte d'engagement et créera une relation directe entre le donneur d'ordre et la personne détenue qui travaille. Cette réforme s'inscrit, comme le label PeP.s, dans l'objectif de revaloriser et dynamiser le travail pénitentiaire.